L'arc de triomphe

Napoléon souhaitait ériger un gigantesque monument à la gloire de la Grande Armée au sommet de la montagne de Chaillot. Plusieurs projets sont soumis à l'empereur dont celui d'un immense éléphant, symbole de la campagne d'Egypte, qui cracherait de l'eau par sa trompe et dont les flancs abriteraient un musée militaire. Le pachyderme serait coulé en bronze avec le métal des canons pris à la bataille de Friedland. Il serait entouré de 24 bas-reliefs de marbre illustrant les sciences et les arts. Un modèle en plâtre fut installé Place de la Bastille afin que les parisiens puissent l'admirer.

Toutefois Napoléon, admirateur de la civilisation romaine, et désireux d'admirer la gloire des empereurs, se décide en faveur d'un Arc de Triomphe.

Il en pose la première pierre le 15 août 1806, jour de son anniversaire. Les travaux se poursuivront pendant une année sans que l'on ne sût la forme définitive qu'aurait le monument.

Trois ans plus tard les travaux n'ont guère avancés au grand dam de Napoléon qui aurait voulu que l'Arc de Triomphe fut achevé pour son mariage avec Marie-Louise. Les désirs de l'empereur étant des ordres, un faux Arc de Triomphe est édifié. Cet édifice est bâti comme un décor de théâtre, en charpentes de bois et en toiles peintes.

Le décor est détruit le lendemain de l'entrée officielle de l'Impératrice.

Les travaux sont abandonnés pendant près de 10 ans de 1814 à 1823, date à laquelle Louis XVIII décida que l'Arc serait terminé. Les piliers montent, on termine la voûte.

Les travaux seront interrompus une fois encore par la Révolution de Juillet mais reprendront dès l'avènement de Louis-Philippe. Enfin le 29 juillet 1836 l'Arc commencé depuis 30 ans est inauguré.

Le 28 juin 1921 le Soldat inconnu est inhumé sous la voûte.

En 1923 il est décidé qu'une flamme éternelle brûlera sous l'Arc afin de commémorer le sacrifice de nos morts.